Contre-indications générales absolues :
- Cardiopathies à risque et à haut risque d’endocardite infectieuse.
- Insuffisance cardiaque sévère.
- Déficits immunitaires congénitaux et acquis (SIDA) .
- Traitements par antirésorbeurs, bisphosphonates et radiothérapie.
- Affections nécessitant ou devant nécessiter une transplantation d’organe.
- Cancers en évolution.
- Affection du métabolisme osseux : ostéomalacie, maladie de Paget, ostéogenèse imparfaite.
- Age : il est impératif d’attendre la fin de la croissance des maxillaires avant d’envisager une thérapeutique implantaire chez l’adolescent.
- Irradiation cervico-faciale : le danger essentiel est l’ostéoradionécrose. L’irradiation entraîne des effets secondaires précoces sur les tissus et des effets tardifs sur le métabolisme osseux.
Contre-indications générales relatives :
- Diabète : il augmente le risque d’altération de la cicatrisation et le risque d’infection.
- Grossesse.
- Traitements anticoagulants : ces patients devront être traités avec les précautions habituelles.
- Tabagisme important : le tabac est considéré comme un facteur d’échec implantaire. Les gros fumeurs présentent un risque accru d’altération de la cicatrisation et du métabolisme osseux.
- Maladies psychiatriques, troubles psychologiques. Certaines affections psychiatriques peuvent représenter une CI à la chirurgie implantaire.
- Toxicomanie, éthylisme.
Contre-indications locales
Maladies parodontales : le risque d’apparition d’infections péri-implantaires est plus élevé chez les patients atteints de parodontite, en particulier pour les formes agressives. Il faudra donc assainir le parodonte et stabiliser la maladie avant d’envisager un traitement implantaire.
Volumes osseux limites et proximité des structures anatomiques.
Au maxillaire, en présence d’une résorption importante, la proximité des fosses nasales et des sinus peuvent limiter voire contre-indiquer la mise en place d’implants. A la mandibule, les structures anatomiques à éviter sont le foramen mentonnier et le canal mandibulaire.
Présence de lésions osseuses avoisinantes : kystes périapicaux, pathologies sinusiennes.
Hygiène bucco-dentaire déficiente ou négligée.